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Charb avait dessiné notre affiche du 1er mai 2010

Charlie-Hebdo

La CGT horrifiée par l'attentat meurtrier

            

Après l'odieux attentat ayant fait plus d'une dizaine de morts et plusieurs blessés au siège de l'hebdomadaire Charlie-Hebdo, ce mercredi matin, la direction confédérale de la CGT, son journal La Nouvelle Vie Ouvrière, et le SNJ-CGT, horrifiés, tiennent à assurer l'ensemble des journalistes et des personnels du journal, ainsi que tous leurs proches, de leur totale solidarité.

Profondément choquée par cet acte odieux, attristée et en colère, la CGT rappelle et salue le courage de ces hommes et ces femmes qui chaque jour, chaque semaine, malgré les intimidations et les menaces, défendent la liberté de pensée et la liberté d'expression dans notre pays.

Elle souhaite que les assassins soient au plus vite arrêtés et jugés, et que toute la lumière soit faite sur leurs motivations, ainsi que sur les conditions ayant permis que le siège de l'hebdomadaire ait pu être ainsi attaqué. La CGT a appelé avec, notamment, la CFDT, l'UNSA, Solidaires, la FSU, la Ligue des droits de l'Homme, la Ligue de l'enseignement à un rassemblement, ce 7 janvier, Place de la République, à Paris.

Montreuil, mercredi 7 janvier 2015

Nous publions ci dessous le dernier strip dessiné par Charb pour le mensuel Ensemble aux syndiqués de la CGT à paraître en février. Charb qui compte parmi les dessinateurs assassinés avec Wolinski, Tignous et Cabu collaborait aussi avec notre presse CGT.



à L'ensemble du personnel de la Part de l'équipe CGT Pas de Calais Habitat.


ACTUALITES


Pour une inversion de la courbe du chômage

Ne croyons plus au Père Noël !

Les chiffres du chômage pour le mois de novembre viennent de tomber et de nouveaux, tous les clignotants restent au rouge.

Le chômage des jeunes augmente de 0,5%, celui des seniors de 1%, celui de longues durées de 0,2% en novembre.

Ce sont 27 400 demandeurs d'emploi supplémentaires en novembre en catégorie A et 22 100, catégories A, B, C confondues. Malgré les annonces, les contrats aidés, les cadeaux aux entreprises au nom de l'emploi, rien n'y fait. Le nombre de demandeurs d'emploi continue sa progression.

Alors de quoi avons-nous besoin ?

Pour la CGT, la clé est dans une autre politique de l'emploi et des salaires. Les évolutions législatives comme les accords nationaux interprofessionnelles, notamment celui du 13 janvier 2013, concourent à une baisse de pouvoir d'achat.

D'abord pour les demandeurs d'emploi qui, avec la nouvelle convention d'assurance chômage, vont devoir financer les 800 millions d'économie prévus dans celle-ci.

Ensuite les 15 millions de retraités qui, après la perte de la demie part fiscale pour les veufs et les veuves en 2008, la fiscalisation de la majoration de 10% pour 3 enfants et plus, les 0,3% au 1er avril 2013 pour financer la perte d'autonomie, la sous indexation de 1% en dessous de l'inflation prévue dans l'accord de mars 2013 sur les retraites complémentaires, enfin le report de la revalorisation des pensions au 1er octobre 2015 selon la loi rectificative du financement de la sécurité sociale votée le 23 juillet dernier.

Les salariés ne sont pas en reste avec des revalorisations de salaires bloquées par les employeurs dans les entreprises du privé, le refus de donner un coup de pouce au SMIC et la non revalorisation du point d'indice pour les fonctionnaires depuis 2010.

Toutes ces mesures ont une même conséquence, un pouvoir d'achat atone et une consommation en berne.

Quand on sait que la consommation compte pour 57% dans le produit intérieur brut, tout le monde comprend que les politiques menées nous mènent droit dans le mur.

C'est pourquoi la CGT défend une autre politique par la fin des aides aveugles aux entreprises, par une relance de la consommation et par une remise à plat du financement de la protection sociale qui favorisera l'emploi.

Ne comptons pas sur le Père Noël dans cette période de fêtes mais sur la mobilisation des salariés qui pourront, dans l'unité, changer la donne.


Intersyndicale CGT, FO, CFTC et CGC des transports routier

Blocages annocés à partir du 18 janvier 2015

 Les fédérations CGT, FO, CFTC et CGC des transports routiers  annoncent un mouvement de blocage national reconductible à partir du 18 janvier.  Les cibles prioritaires sont les dépôts de carburants, les centrales d'achat et les grands axes routiers.

Suite à l'échec de la dernière réunion de négociation sur les salaires conventionnels du transport routier, le 1er décembre dernier, les syndicats CGT, FO, CFTC et CFE-CGC avaient appelé à la mobilisation pour le 18 janvier 2015 avec l'objectif de faire entendre leur voix avant la prochaine réunion, prévue le 20 janvier.

"Il s'agira d'un mouvement national et reconductible", précise Patrice Clos, secrétaire national de FO Transports et Jérôme Vérité, de la CGT Transports souligne que "L'autre élément important, c'est l'élargissement de la mobilisation à d'autres secteurs d'activité relevant de la convention collective".

L'intersyndicale invite "tous les salariés de la branche transports routiers et activités auxiliaires, transport routier de marchandises et logistique, transport routier de personnes (Conducteurs de Cars)" à se joindre au mouvement.
Une nouvelle réunion des syndicats est prévue le 7 janvier pour faire le point avec les structures régionales et départementales afin de définir et coordonner tout type d'actions à compter du 18 janvier 2015, 22h00.


Les revendications de l'intersyndicale

Une augmentation du pouvoir d'achat de 100 euros :

  • Par un taux horaire minimum de 10 euros pour les coefficients les plus bas à l'embauche soit 5% de revalorisation,
  • Par une mise en place d'une ancienneté linéaire,

Et les autres demandes :

    • Ouverture de négociation pour la gestion des fins de carrière,
    • Ouverture de négociation pour une vraie prise en charge de l'inaptitude pour toutes et tous,
    • Ouverture de négociation pour une protection sociale plus forte (mutuelle, prévoyance, dépendance),
    • Le respect des garanties conventionnelles existantes,
    • La mise en place d'un 13e mois,
    • La suppression de la carence maladie


Elections

La CGT première organisation syndicale dans la Fonction publique

                                   

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Plus de 5 millions de salariés titulaires et non titulaires de la Fonction publique d'Etat, Hospitalière, et Territoriale ont été appelés à s'exprimer pour élire leurs représentants dans  22 000 institutions représentatives du personnel.

Alors que les salariés de la Fonction publique subissent en première ligne les politiques de rigueur et de désengagement de l'Etat, ils ont envoyé un signal clair en plaçant en tête une organisation qui résiste et propose.

Avec un résultat de 23,1 % la CGT confirme sa première place devançant de 4 points la seconde organisation. Pour la CGT ce résultat est un encouragement à se tourner vers tous les salariés, quelque soient leurs statuts et leurs situations.

Au-delà de la disparité de ces résultats, le recul de 2,3 % de son audience sur l'ensemble de la Fonction publique invite la CGT à réfléchir à son activité.

Dans une Fonction publique percutée de plein fouet par les politiques d'austérité, les salariés attendent de leurs organisations syndicales des propositions concrètes à leurs problèmes quotidiens.

Le défi de la proximité, de la présence auprès des salariés sur toutes leurs revendications est posé. La CGT engagera avec les organisations qui la composent et qui sont concernées par ce scrutin, une profonde réflexion sur son activité, son rapport au salariat dans sa diversité. Forte de sa responsabilité de première organisation syndicale du pays la CGT continuera d'agir et rassembler pour que les revendications des salariés soient entendues.


Texte Macron

Une nouvelle loi de libéralisation                               

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Le projet de loi « Macron » affiche l'objectif de moderniser l'économie et lever les freins à l'activité, pour renouer avec une croissance durable.

Il s'agit en fait d'un texte fourre-tout allant de la libéralisation du transport non urbain voyageur par autocar aux professions règlementées, en passant par la justice sociale et le droit du travail. Nous pourrions le résumer très simplement : réduction des droits pour les salariés, liberté pour les patrons !

L'équation est simple, les droits des travailleurs et les règles qui régissent le « vivre ensemble » sont des obstacles à l'activité des entreprises, il faut les supprimer !

Quelle drôle de conception du rôle de la puissance publique : plutôt que de porter une réelle stratégie s'agissant de la politique économique, et notamment industrielle, le gouvernement préfère dérèglementer à tout va.

La mesure la plus médiatisée du projet de loi est l'élargissement du travail du dimanche et de nuit dans le commerce. Cette mesure représente un recul considérable des droits des salariés de ce secteur, et l'extension assurée à d'autres champs. Cet élargissement est aussi un puissant marqueur du changement de société : travailler et consommer 24 heures sur 24 !  L'enjeu, c'est d'abord d'augmenter les salaires, les pensions, et les minima sociaux.

Les propositions concernant la justice prud'homale constituent une véritable provocation. C'est la mise au pas des conseillers prud'hommes dont le rôle sera affaibli. Par ailleurs rien dans ce texte ne permet d'améliorer le fonctionnement des conseils de prud'hommes et les procédures pour les salariés.

La justice prud'homale est primordiale, elle doit absolument pouvoir se développer.
La loi porte par ailleurs un véritable projet de dépénalisation du droit du travail et cherche à éloigner les patrons des tribunaux et des audiences publiques... Inacceptable !

En conclusion ce projet constitue une nouvelle régression sociale et ne répond en rien à l'objectif de création d'emplois et de réduction du chômage.
Elle confirme le besoin de construire une mobilisation au plus près des salariés, nous nous y employons.


Travail du dimanche

Manifestation à Paris le 16 décembre pour le repos dominical et contre le projet de loi Macron

mardi 9 décembre 2014 , par Philippe Gelinaud                               

L'union syndicale CGT commerce et services de Paris et la fédération CGT du commerce et des services appellent à la grève et à manifester à Paris, mardi 16 décembre 2014, pour le repos dominical et contre l'extension des horaires d'ouverture des commerces portée par projet de loi Macron.

« L'obligation du repos dominical a été instaurée dans un souci de protection de la santé et de la sécurité au travail. »
Union fédérale CGT des personnels de l'encadrement et du commerce (UFEC)

La fédération CGT du commerce dénonce un projet de loi qui pourrait n'être qu'une étape vers l'ouverture 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, ouvertures qui se feront forcément avec peu, voire pas, de compensations.

L'union fédérale CGT des personnels de l'encadrement et du commerce (UFEC) s'associe pleinement à cette action et rappelle que, comme on a pu le constater dans des pays qui pratiquent ces ouvertures sans limites, elles sont destructrices d'emplois dans le petit commerce.

L'UFEC explique aussi que le volontariat est un leurre. En effet, la majorité des salariés volontaires pour travailler le dimanche ne le sont pas parce qu'ils veulent travailler ce jour-là, mais parce que leur niveau de salaire est tellement bas qu'ils ne peuvent pas se passer, pour assurer leur quotidien, des quelques compensations parfois proposées.

Parce que le travail généralisé le dimanche ne crée pas de l'emploi, mais des emplois précaires (CDD et temps partiel) au détriment des emplois stables (CDI et temps plein), parce que le repos dominical est un droit fondamental, parce que le projet de loi Macron est synonyme de plus de précarisation, l'union syndicale CGT commerce et services de Paris et la fédération CGT du commerce et des services appellent les salariés du commerce, du nettoyage, de la sécurité et de la démonstration à faire grève et à se rassembler à Paris, place Diaghilev (9e arrondissement), mardi 16 décembre 2014 à 11h00.

                      
Signez la pétition en ligne

      

Exigeons des moyens pour la justice prudhomale et le rétablissement de l'élection des conseillers prud'hommes

Le Parlement a adopté, le 20 novembre 2014, un projet de loi qui autorise le Gouvernement à prendre par ordonnances les mesures nécessaires afin d'instaurer un nouveau mode de désignation des conseillers prud'hommes qui supprime leur élection au suffrage universel et muselle, de fait, 5 millions de chômeurs, les salariés sans représentants du personnel, tous les travailleurs précaires.

Désormais les conseillers prud'hommes seraient en effet désignés en fonction de la représentativité des organisations syndicales établie par les élections professionnelles dans les entreprises, au motif que des élections sont complexes et couteuses à  organiser.

Comme l'ont dénoncé les plus de 80 000 signataires de la pétition nationale lancée il y a plusieurs mois par la CGT, la précipitation du gouvernement à en finir avec cette élection démocratique des juges du travail est un véritable déni de démocratie. Elle relève du double langage et constitue aussi le premier étage du missile gouvernemental lancé contre l'institution prud'homale.

Le gouvernement entend en effet maintenant imposer par un nouveau projet de loi une série de mesures privant les salariés du droit à la justice prud'homale. 

 Ce projet de loi prévoit notamment : 

- La mise en place d'une procédure allégée pour les licenciements avec un délai de 3 mois, alors qu'il n'y a pas de moyens ni en personnel de greffe pour préparer les affaires, ni en locaux suffisants pour tenir plusieurs audiences en même temps.
- La professionnalisation de la justice prud'homale avec des salariés qui devront déposer des écrits, alors qu'aujourd'hui c'est l'oralité des débats qui s'applique devant les juges prud'hommes.
- Une série de mesure de sanction contre les conseillers prud'hommes, notamment ceux qui affichent clairement leur engagement aux côtés de ceux qui les ont élus, alors que c'est l'Etat qui a été condamné 71 fois pour non-respect de ses obligations en matière de fonctionnement de la justice prud'homale !
- L'obligation de se faire défendre à par  un avocat lorsque l'on fait appel d'un jugement des prud'hommes, alors qu'aujourd'hui un salarié peut se défendre seul.

Ainsi le Gouvernement cède aux exigences patronales qui accusent les prud'hommes d'être autant de blocages à l'embauche alors que les prud'hommes sont là pour faire respecter les droits des salariés notamment en cas de licenciements abusifs. 
Ce ne sont pas les prud'hommes qui bloquent l'emploi, mais bien la malhonnêteté des patrons !
Les prud'hommes sont l'emblème de « l'égalité » au fronton des droits des salariés en prise avec leur employeur !


PETITION

Les conseillers Prud'hommes sont une force inestimable pour les salariés qui veulent obtenir réparation d'un préjudice subi de la part de leur employeur, qu'ils soient précaires, privés d'emploi ou retraités. Les salariés ont besoin d'une justice prud'homale qui assure leur protection contre l'arbitraire patronal, comme une véritable garantie collective.


Avec la CGT, j'exige :


  • le rétablissement de l'élection des conseillers prud'hommes ;
  • Des moyens humains et matériels pour le bon fonctionnement des conseils de prud'hommes afin de réduire les délais d'attente d'un jugement ;
  • Des moyens pour la formation des conseillers prud'hommes ;
  • la possibilité pour le/la salarié-e d'être réintégré-e dans son emploi en cas de licenciement jugé abusif ;
  • La réparation intégrale du préjudice subi par le/la salarié-e ;
  • La possibilité d'agir collectivement en matière de justice du travail par une action de groupe ;
  • Une protection juridique des salarié-e-s dans l'entreprise afin qu'ils/elles puissent agir devant les prud'hommes sans risquer de se faire licencier le lendemain ;
  • le choix pour le/la salarié-e de se défendre seul-e, ou accompagné-e d'un défenseur syndical, ou d'un avocat.

Formation professionnelle continue

Formation professionnelle continue              

  Les règles de la formation professionnelle continue des salariés changent avec l'entrée en vigueur le 1er janvier 2015 de la loi du 5 mars 2014.

Cette réforme a transposé notamment l'accord national interprofessionnel (ANI) du 14 décembre 2013 sur la formation professionnelle.

Elle touche aux droits des salariés puisqu'elle met, notamment, en place dès le 1er janvier 2015 le compte personnel 
de formation, CPF. Mais elle modifie aussi le système de financement de la formation professionnelle  en organisant le désengagement financier des entreprises. Il n'y a rien dans la loi «  formation professionnelle, emploi et démocratie sociale  » qui impose aux employeurs l'obligation de former leurs salariés.

 La démarche de la CGT à toutes les étapes de l'élaboration de cette réforme a consisté à  apporter ses propositions pour faire progresser le droit à la formation pour chaque salarié s'inscrivant dans la construction dune sécurité sociale professionnelle pour tous. Pour un droit individuel du salarié opposable, garanti collectivement. 

Dans la mis en œuvre de cette réforme, la CGT, ses organisations, les syndiqués CGT en lien avec les salariés, doivent pour cela ouvrir un grand chantier de réflexions, de revendications et d'actions pour installer la formation professionnelle au cœur de l'action syndicale.

Pour que l'Entretien Professionnel associé au Conseil en Evolution Professionnelle débouche sur la construction de parcours de formations qualifiantes. 

Pour que les Plans de Formation des entreprises soient l'objet d'une délibération sociale entre le dirigeant de l'entreprise et la représentation des salariés.
Pour que le Compte Personnel de Formation soit massivement mobilisé volontairement par les salariés et les demandeurs d'emploi afin d'accéder à une formation ouvrant des perspectives de trajectoire professionnelle évolutive choisie. 

Pour faire en sorte que la formation soit effectivement reconnue par les entreprises dans les évolutions salariales, ce qui est une condition incontournable pour que les salariés aient l'intérêt à se former. 
Pour s'assurer de la qualité des formations.

La mise en œuvre de cette réforme et la conquête de droits nouveaux sont donc plus que jamais un enjeu syndical sur lequel la CGT entend travailler avec d'autres acteurs. Elle le fera notamment lors d'Assises nationales de la formation professionnelle les 11 et 12 décembre .



TAXE d'HABITATION


ELECTIONS CE/DP 2014

Pas de Calais Habitat


Démocratie sociale 2014

 

Une négociation interprofessionnelle nationale sur le dialogue social et la représentation des salariés vient de s'ouvrir.

Elle s'appuie sur un document d'orientation produit après la Conférence sociale de juillet dernier. C'est l'occasion historique de faire le point sur la mise en œuvre du droit fondamental pour chaque travailleur de s'exprimer sur son travail et de participer, par l'intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail, ainsi qu'à la gestion des entreprises.

 

Face à la crise que nous traversons, face à l'accroissement des inégalités, au développement de la précarité, aux attaques incessantes contre les droits des salariés et des privés d'emplois, l'urgence sociale est au renforcement des garanties collectives communes à tous, quelle que soit leur entreprise.

 

Avec un patronat plus que jamais conforté par le gouvernement dans ses demandes à vider le Code du Travail de toute substance, il est impératif de placer la démocratie sociale au cœur du projet d'entreprise, et l'émancipation par le travail au cœur de notre choix de société.

Dans un pays où près de 5 millions de salariés des très petites entreprises ne disposent toujours pas de représentants élus et où le gouvernement entend supprimer les élections des conseillers prud'hommes, en privant ainsi 5,4 millions supplémentaires du droit de s'exprimer, il faut faire en sorte que tous les salariés bénéficient des mêmes droits et soient partout représentés.

Faire progresser la démocratie sociale, c'est faire en sorte que nous soyons tous et toutes citoyens à l'entreprise comme dans la ville, c'est exiger des droits et des moyens pour un dialogue social utile aux salariés et efficace pour le développement économique et social.

 

 

Exigeons le respect de la durée légale du travail

Exigeons le respect de la durée légale du travail                         

Alors qu'au 1er janvier 2015, cela fera 15 ans que la durée légale du travail a été fixée, en France, à 35 heures hebdomadaire, les salariés travaillent, aujourd'hui, en moyenne 39,5 heures par semaine sans voir leurs salaires augmenter de manière significative, tandis que le nombre de privés d'emploi, lui, ne cessent d'augmenter.

Devrait-on aller plus loin pour créer davantage d'emplois et faire en sorte que ceux qui ont un puissent mieux et bien travailler ?  Visiblement, ce n'est pas une question à l'ordre du jour pour le gouvernement.

Ce dernier prête, en effet, une oreille plus que bienveillante aux velléités du MEDEF qui s'est engagé dans une offensive sans précédent pour remettre en cause la durée légale du travail hebdomadaire et continue de vouloir également déréglementer le travail de nuit et le travail dominical.

Une décision de la Cour de cassation rendue le 24 septembre 2014 donne définitivement tort à Sephora sur le travail de nuit. Les magasins n'ouvriront pas leurs portes après 21 heures.

La Cour de cassation estime « que le travail de nuit ne peut pas être le mode d'organisation normal au sein d'une entreprise » selon le Code du travail et que le recours au travail nocturne «  n'est pas inhérent à l'activité  » du parfumeur. Cette décision clôt deux ans de bataille juridique opposant le parfumeur et l'intersyndicale du commerce de Paris CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD et CGC. Elle doit être un point d'appui pour combattre toute tentative d'assouplir la législation sur le travail « en soirée » (jusqu'à minuit).

Et ce d'autant plus que, jour après jour, les faits viennent démontrer l'absence d'impact positif, voire les effets nocifs de l'extension des amplitudes d'ouverture dans le commerce. Les syndicats exigent un débat public sur la question des effets des extensions des ouvertures des magasins le dimanche et la nuit : il s'agit d'une question de société qui dépasse, très largement, les intérêts particuliers des leaders de la distribution. 

Emmanuel Macron présentait le 15 octobre 2014 en conseil des ministres, son projet de loi pour l'activité et l'égalité des chances économiques. Le ministre de l'Économie y défendait notamment sa proposition d'élargir les dérogations à la règle du repos dominical. Un projet inacceptable, pour la CGT. (Lire le communiqué.)

 

Assurance chômage

Assurance chômage                         

Sur le front du chômage, hélas l'hirondelle d'août n'annonçait pas le printemps et on n'est évidemment pas surpris que l'Unédic  table sur 44.000 chômeurs supplémentaires d'ici à fin 2014, ni que l'Insee prévoie sur la même période une hausse de 0,2 point du taux de chômage, à 9,9% de la population active en métropole.

En un an le chômage de longue durée a augmenté de 10 %, les jeunes et les plus de 50 ans étant les plus touchés, l'ancienneté moyenne d'inscription à Pôle Emploi continue d'augmenter atteignant maintenant 532 jours.

La moitié des salariés sans emploi n'est pas indemnisée et la pauvreté augmente. C'est dans ces conditions d'une massification durable du chômage que le gouvernement veut s'en prendre au chômeurs en renforçant les contrôles tout en dérégulant le "marché du travail" avec l'idée martelée pat le Medef que les licenciements d'aujourd'hui préparent les emplois de demain.

 C'est dans ce contexte aussi que se développe la contestation sociale de la dernière convention d'assurance chômage, tant chez les intermittents du spectacle que chez les intérimaires où parmi les privés d'emploi. La Cgt continue de demander des droits réellement nouveaux pour tous les demandeurs d'emploi et des négociations loyales : c'est pourquoi elle a assigné les signataires de l'accord du 22 mars, dont est issue la convention, au Tribunal de Grande Instance de Paris. La juge du TGI à l'issue de l'audience du 30 septembre a annoncé un délibéré le 18 novembre 2014.                          

Une réunion présidée par le ministre du Travail s'est tenue le 21 octobre sur les "chômeurs de longue durée" et les jeunes. A rebours des déclarations scandaleuses du ministre du Travail visant à faire croire que les privés d'emploi choisiraient leur situation, la CGT exige des mesures d'urgence pour répondre à la hausse continue du chômage.  la lutte continue contre cet accord injuste qui fait payer aux demandeurs d'emploi le déficit du régime d'assurance chômage plombé par l'abus des contrats précaires qui représentent 51% des entrées à Pôle Emploi, par le recours massif aux ruptures conventionnelles pour se débarrasser des seniors, notamment.
Rappelons qu'à l'occasion de ces négociations, le patronat a refusé de mettre le moindre centime sur la table. Tout comme d'ailleurs, il a refusé de discuter des propositions que la CGT a faites pour :
- mieux indemniser ;
- mieux former les demandeurs d'emploi ;
- lutter contre la précarité.

 Elections Fonction publique 2014

Elections Fonction publique 2014                             

Plus de 5 millions d'agents vont pour la première fois voter le même jour à des élections professionnelles pour élire leurs représentants dans les différentes instances et lieux de négociations les concernant.

Ce scrutin découle des accords de Bercy signés en 2008 par six organisations syndicales, dont la CGT, la loi du 5 juillet 2010 a modifié en profondeur les modalités du dialogue social dans la Fonction publique.

Conséquence de ces nouvelles règles, le 4 décembre prochain, tous les agents titulaires et non titulaires de l'Etat, des collectivités territoriales et de la Fonction publique hospitalière sont, comme les fonctionnaires de la Poste, de France Telecom et de la Caisse des dépôts et consignations, appelés à participer aux premières élections générales de la Fonction publique.

C'est la première fois dans notre pays qu'un événement d'une telle portée se déroule.

  Ces élections se déroulent sur fond de grandes insatisfactions sociales après des années de gel des salaires des fonctionnaires et agents publics, de suppressions massives d'emplois, de précarité galopante, de remises en cause des missions et des budgets publics qui leur sont affectés.

La CGT se lance dans la campagne pour les élections professionnelles 2014 dans les fonctions publiques. Elle a mis en place un collectif d'animation et d'impulsion confédéral avec les fédérations représentant l'ensemble de la fonction publique. Elle a également lancé un site dédié. La CGT tiendra également une série de meetings régionaux :
- à Lyon le 30 septembre ;
- à Bordeaux le 9 octobre ;
- à Pont-à-Mousson le 6 novembre ;
- à Montreuil le 18 novembre.

 

 

 

Recyclage de Matériel Informatique pour l'Afrique

 

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