A propos de nous

 

Notre pays des droits de l'homme fait aujourd'hui pâle figure devant la mondialisation galopante.

Chaque citoyen, chaque citoyenne bénéficient de droits acquis par les luttes politiques, philosophiques,
sociologiques  de nos prédécesseurs, mais le rouleau compresseur du libéralisme, de la mondialisation n'a de cesse de les réduire.

Il nous incombe aujourd'hui le devoir de nous battre pour que nos enfants puissent, à leur tour, bénéficier de ces acquis, obtenus de haute lutte au sortir de la seconde guerre mondiale c'est ce que réalise aujourd'hui la CGT/PDCH.

Notre devoir est celui d'informer, d'alerter et d'agir en tant que citoyen, citoyenne, en interpellant les élus,
les médias, les acteurs économiques, la société civile, en imposant le débat sur la place publique tout en étant force de proposition.

Devant la défaillance des partis politiques, des syndicats, des médias plus que jamais notre investissement dans la vie publique est nécessaire. 

S'opposer frontalement au système libéral, à la mondialisation ne sert qu'à les renforcer tout en nous éloignant de l'essentiel : créer c'est résister, résister c'est créer.

La critique est facile, la construction difficile, nous avons choisi de bâtir.

Nous sommes des militants comme les autres avec des pensées, des remarques, des coups de gueule.

 

Evolution de L'Activité Syndicale

Les conditions de travail ouvrières ont été remises en cause dès l'ère industrielle.

Les lois ont permis de limiter les dégâts de cette condition ; on veut alors établir une législation protectrice du salarié.

Dans cette optique, les ouvriers se battent pour que leurs droits soient établis. Le gouvernement finira par prendre en considération cette lutte, et on assistera ainsi à la mise en place de la première loi importante à ce niveau qui est celle de 1841 relative au travail des enfants, par laquelle la durée de travail est limitée pour les mineurs de moins de 16 ans.

Mais c'est bien la loi de 1884, loi Waldeck-Rousseau, qui crée le droit du travail en autorisant la création de
syndicat. C'est donc par la suite, en 1895 que la Confédération générale du travail (CGT) est créée.

Cette création va ainsi permettre de mieux appuyer les revendications ouvrières et d'améliorer les mesures mises en place pour les ouvriers. Plusieurs lois sont donc édictées dès le début du 20e siècle, puis c'est en 1936 avec le Front Populaire que les congés payés vont véritablement permettre aux ouvriers de mieux vivre.

Ce sont ensuite les lois relatives à la durée maximale hebdomadaire qui se mettent en place avec celles
relatives à la durée de 39 heures, puis de 35 heures.

Des garanties sont également établies : le SMIG qui deviendra le SMIC, le droit du licenciement...

Aujourd'hui, la logique est moins la revendication que la négociation entre le gouvernement et les syndicats. On
recherche surtout le compromis, l'entente, et plus tant l'affrontement.

L'évolution technique, les nouvelles organisations du travail ont conduit à de nouveaux modes de production, entrainant ainsi d'importantes conséquences au niveau des conditions de travail.

 L'ère industrielle a apporté avec elle une division du travail, un travail à la chaine et des conditions de travail
difficiles.

On est ainsi parvenu à une déshumanisation, déjà condamnée par Marx. Celui-ci considérait le travail comme
aliénant ; les travailleurs sont exploités, ils ne travaillent qu'en échange d'un salaire, et au profit de celui qui les exploite.

Charlie Chaplin montre ainsi d'un regard amusé les difficultés du travail à la chaine dans Les Temps Modernes.

La condamnation de ces conditions de travail et l'avancée technologique vont conduire à plus d'humanisme. Les
machines remplaçant progressivement les hommes dans les tâches difficiles, et ils deviennent plus des « contrôleurs » de ces systèmes que des travailleurs.

L'informatique a donc contribué à la mutation du travail, qui de ce fait a vu sa durée diminuer. Les hommes
disposent donc désormais de d'avantage de temps libre, ce qui confirme l'aspect libérateur du travail.

Mais il convient de signaler que les travaux pénibles et répétitifs retirent cet avantage. Aussi, les pays ne considèrent pas tous de la même manière le travail et les modes de production aliènent toujours au sens de Marx les travailleurs de certains Etats du monde.